Quel traitement pour une pergola ou une véranda en bois ?

1. Cibler le besoin du bois

Certains bois naturellement résistants tels que le châtaigner ou les bois exotiques (teck, etc.) nécessitent peu de protection et se défendent tout seul contre les insectes et champignons et/ou les intempéries. Pour les autres bois, et en particulier en cas d’installation dans une zone humide, il est nécessaire de procéder régulièrement à un entretien du bois.

Par ailleurs le bois est plus ou moins sollicité selon son usage : il est bien évident que les bois intérieurs et protégés (par exemple ceux soutenant une véranda fermée) sont naturellement préservés et qu’à l’inverse des bois immergés, tels que des pilotis soutenant une terrasse sur un lac, sont les plus exposés. Avoir affaire à des boiseries verticales ou horizontales influe également : les boiseries verticales (parements) sont moins exposées que les boiseries horizontales (planchers, toits) ce qui explique que des bois de classe 3 soient suffisants dans le premier cas et que des bois de classe 4 soient recommandés dans le second. Le choix du traitement dans la fibre de bois dépendra ainsi aussi de ce facteur.

2. Les traitements existants

Les bois exposé à l’extérieur prennent au fil des années une teinte un peu grisâtre. Cette couche superficielle est également une protection, mais elle est souvent jugée peu esthétique. Par ailleurs de nombreux utilisateurs ne souhaitent pas conserver la teinte naturelle du bois choisi mais préfèrent lui donner une autre teinte pour des raisons esthétiques.

L’usage d’une lasure permet de donner une teinte esthétique au bois, tout en le laissant respirer. Il en existe à base d’huile, et notamment d’huile de lin, ou bien de polymères. Le traitement toit être répété en moyenne tous les huit à dix ans, mais il convient d’ajuster cet intervalle en fonction du vieillissement constaté qui lui-même dépend des conditions atmosphériques locales. Cet enduit protecteur préservera ainsi le bois.

Le traitement extérieur doit aussi inclure, le cas échéant, une préservation contre les insectes et champignons, appliquée après un léger ponçage superficiel du bois de la pergola ou de la véranda.

3. Les essences de bois les plus adaptées à l’extérieur

De nombreux bois exotiques, tels que le teck ou l’ipé, sont naturellement résistants aux intempéries. Certains bois européens, tels que le châtaigner, sont peu vulnérables aux insectes et champignons, ce qui explique d’ailleurs leur usage ancestral dans les charpentes de bâtiments tels que les châteaux ou églises. Ces bois sont plus chers mais ils sont mieux adaptés à un usage extérieur et le surcoût initial se traduira ensuite par plus de tranquillité et moins de frais d’entretien. Le mélange des deux types d’essences permet même de bénéficier des avantages des uns et des autres et de profiter ainsi sereinement de sa pergola.